Podcast – Un business sain & sûr-mesure grâce au slowprenariat avec Maëlle Egrix

Un business sain & sûr-mesure grâce au slowprenariat avec Maëlle Egrix - Capture Ton Business le Podcast dédié aux entrepreneurs et entrepreneuses

Un business sain & sûr-mesure grâce au slowprenariat avec Maëlle Egrix

– Épisode 12 –

– Guest stars Kira & Maya –

Aujourd’hui, avec Maëlle, Mentor slowpreneure, nous avions envie de te montrer que tu n’es absolument pas obligée de travailler 80h par semaine pour vivre de ta passion.

Dans notre société du toujours plus, il n’est pas toujours évident de s’accorder du temps. Et pourtant, c’est absolument nécessaire.

Nous avons toutes & tous des problématiques différentes, que ce soit la gestion des enfants, un salariat à côté, un état de santé compliqué, bref, des éléments que nous ne pouvons pas maîtriser et des journées qui ne font que 24h !

Par exemple chez nous, Eugénie s’occupe de sa merveilleuse Agathe, Lou jongle avec son autre entreprise Capture Photographie, moi avec une santé extrêmement compliquée & toutes les trois avec nos activités de prestations de services & de formatrices.

Que ce soit notre communauté, nos élèves ou nos clients, vous êtes très nombreux & nombreuses à avoir des croyances limitantes et nocives sur votre gestion du travail & du temps, du genre travailler toujours plus pour gagner plus. Et si aujourd’hui, on commençait à travailler moins, mais mieux, pour prendre soin de nous et donc de notre entreprise ?

Si tu as envie d’apprendre à entreprendre différemment grâce à un business sain et sur mesure, bien loin de la culture du burn-out, alors cet épisode est pour toi !

Alors, pour commencer, Maëlle, peux-tu te présenter plus précisément pour ceux qui ne te connaissent pas encore ? Qui es-tu et pourquoi t’es-tu lancée dans la grande aventure de l’entrepreneuriat ?

Je suis Maëlle, j’ai 23 ans et ça fait 2 ans déjà que je suis entrepreneuse. Aujourd’hui, je suis mentor slowprenariat. Je me suis retrouvée dans l’entreprenariat par un hasard pur !

Pour vous donner une idée de ma vie, j’ai pas mal le problème de santé et ça commençait à être compliqué d’avoir un CDI ou un CDD à temps plein. J’ai donc commencé à chercher des jobs et je suis tombée sur un mi-temps. J’ai postulé et finalement, ils ont réalisé qu’en freelance, ce serait plus simple puisque c’était pour du community management, donc des horaires très variables.

Le but était de pouvoir adapter et je me suis dit pourquoi pas ! En 2 jours, j’ai créé mon entreprise et je me suis lancée avec du coup un premier client tout de suite, parce que j’ai trouvé le client avant d’être freelance.

Donc c’est comme ça que je me suis lancée, un peu par hasard, je m’attendais pas à être si tôt entrepreneuse, j’avais 21 ans. J’avais un peu cette pression à me dire, je suis trop jeune, je n’ai pas assez d’expérience, je ne peux pas être entrepreneure, et au final ça s’est très bien passé !

Au bout de quelques mois, je me suis un peu renseignée pour voir s’il y avait d’autres entrepreneurs qui avaient des problèmes de santé, maladie chronique etc, parce que j’ai de l’endométriose et j’avais vraiment cette envie de partager mon quotidien et de dire “je suis entrepreneur, j’ai une maladie chronique et comment je gère les deux”. Il n’y avait pas grand-chose, j’ai dû tomber sur un seul poste de blog. Je suis toute seule ou comment ça se passe ?

J’ai pas du tout changé de métier, j’étais toujours community manager, je partageais juste mon expérience et à un moment, je crois que ça a fait tilt, et j’ai dit en fait pourquoi j’en parle, mais je n’aide pas les autres ? C’est pour ça que j’emploie aussi le terme mentor, parce que je ne suis pas coach, je n’ai pas de diplôme de coach. Moi, le mentoring ou le mentorat, c’est vraiment mon expérience, ce que j’ai vécu sur le terrain etc, qu’est-ce que je peux vous donner pour vous aider.

Ça fait 9 ans que je subis et dois gérer la maladie au quotidien, à l’école, au travail, en entrepreneuriat. Au moment où je me suis dit ça, ça faisait déjà presque un an que j’étais entrepreneur, donc j’avais vu ce que c’était de gérer des clients, de tout gérer avec les problèmes de santé qui font que des fois, tu ne peux pas bosser de la semaine, tu ne peux rien faire.

Au bout d’un an d’entrepreneuriat, je me suis dit, “en fait, je peux aider” et j’avais déjà eu des retours, sans même aider, juste en partageant mon quotidien avec d’autres personnes entrepreneurs, même de proches que je connaissais depuis longtemps et qui m’avaient jamais dit qu’ils avaient des problèmes de santé et qui sont venus me dire “merci ça fait du bien de lire ça”. J’ai toujours été transparente, les stories où j’ai les yeux à moitié fermés, je sors du kiné, je dis là je dois aller bosser, mais ça va pas être possible. Clairement, tu peux vite t’identifier et c’était important pour moi d’en parler. Je me suis vite rendue compte que ce que je faisais, c’était du slowprenariat.

On en parle de plus en plus, mais il reste malheureusement peu connu, peux-tu nous expliquer ce qu’est le slowprenariat ?

Pour résumer, le slowprenariat, c’est travailler à son rythme. Je sais qu’on entend beaucoup que le slowprenariat, c’est travailler moins, mais c’est aussi et surtout travailler mieux. Le but, c’est de se fixer des objectifs qui sont atteignables, sans y laisser toute sa vie personnelle. Donc, c’est gérer par rapport à soi, à son entreprise et faire attention à soi, à sa santé, à son énergie, etc. Moi, c’est vraiment aussi faire attention à ma santé et à ma maladie. Donc, clairement, c’était adapté l’entrepreneuriat à moi et je suis tombée sur ce mot slowprenariat par hasard encore une fois et ça correspond tellement à ce que je fais, donc maintenant, je suis mentor slowprenariat.

Pour ceux qui n’ont pas de maladie chronique, il faut savoir que quand vous en faites trop, même si vous avez l’impression que ça va bien, ça vous retombe toujours dessus. Il ne faut jamais tirer sur la corde et ça, même si vous n’avez pas de maladie chronique. Même si vous avez l’impression de vous en remettre en un jour, au bout d’un moment, votre corps va se retrouver épuisé et n’arrivera pas à s’en remettre. Nous, on le sait parce qu’à chaque fois, on a besoin d’une semaine pour s’en remettre, mais faut vite se le mettre dans la tête que, tirer sur la corde, c’est dangereux et faire attention, même quand on va bien, de ne pas faire n’importe quoi.

Peux-tu nous parler des risques de trop travailler ?

Pour faire simple, si vous en faites trop, vous allez finir en burn-out.

Vous ne vous en rendez pas compte, mais passer des semaines à travailler tous les jours, oublier de prendre des vacances, ça en rajoute sur votre corps. Il ne va pas vous le dire, parce que son but à lui, c’est de tenir. En plus, votre cerveau est en mode “j’adore ce que je fais, j’ai envie de faire ça tout le temps”; donc vous avez votre corps qui fait en sorte de tenir, votre cerveau qui est à fond et qui vous encourage à faire les choses, parce qu’en plus, vous culpabilisez quand vous ralentissez. Sauf qu’au moment où vous allez vouloir ralentir, ce sera déjà trop tard, parce que vous serez dans votre roue de hamster, impossible de redescendre et le seul moment où vous allez redescendre, c’est quand vous allez vous prendre un mur dans la tronche et généralement, c’est quand vous faites un burn-out.

Donc le but, c’est d’éviter ça. Ce n’est pas ce qu’on a envie de vivre dans sa vie généralement. Au fond du trou et quand on vous dit ça, c’est-à-dire être dans son lit se réveiller, être incapable de se lever et rester toute la journée au lit pendant plusieurs semaines. C’est ça le burn-out, c’est pas “j’ai pas envie de travailler, mais je vais faire autre chose dans ma vie”, non vous avez rien envie de faire, rien du tout. C’est au fond du lit, au fond de la dépression et il ne se passe rien. On est incapable de se laver, incapable de faire quoi que ce soit, même manger, c’est compliqué, tout est compliqué, donc clairement vous ne voulez pas arriver à ça.

En plus, quand vous vous lancez dans l’entrepreneuriat, c’est rarement pour atteindre ce but.

Il y a énormément de choses qui entre en compte. Il y a une pression, parce qu’on a envie de réussir et que l’entrepreneuriat c’est pas facile. Tu ne te lances pas et 2 mois plus tard, tu es riche, ça ne marche pas comme ça, ça prend du temps. Il y a cette attente de l’argent à la fin du mois, vouloir faire de l’argent, vouloir se faire connaître, vouloir tout essayer pour que ça fonctionne. Donc il y a cette pression et en plus une pression où tu te dis que tu dois te baser sur le modèle du salariat. Donc, tu as un combo de l’entrepreneur qui veut réussir et du salarié qui veut bien faire ses horaires et ça donne un patron insupportable et c’est impossible de tenir.

Trouver son rythme, c’est super important, mais réussir à sortir du rythme du salarié, c’est aussi très important. Parce que les deux ne vont pas ensemble.

Pour trouver ton propre rythme, n’hésite pas à passer le test du chronotype !

La crainte qui revient souvent lorsque l’on parle slowprenariat est de ne pas réussir à vivre de son entreprise ? Que peux-tu nous en dire et, étant toi-même slowpreneure, comment réussis-tu à être rentable sans y passer tout ton temps ?

Déjà, première étape, demande-toi, pour toi, c’est quoi être rentable ?
Tout dépend de ce que vous visez comme vie et de combien vous avez besoin pour vivre.

C’est plus un rapport à l’argent à travailler, qu’un rapport au nombre d’heures travaillées, parce que dans ta journée, il y a énormément de choses que tu fais, qui ne servent à rien et qui ne vont pas te rapporter d’argent.

Un principe à se rappeler impérativement, c’est la loi de Pareto qui dit que 20 % de tes actions font 80 % de tes résultats.

80 % de mes résultats, c’est un gros chiffre pour seulement 20 % de mon temps de travaillé.

Donc soit tu es très radicale et tu dis, j’enlève 80 % de mon travail qui sert à rien.

Soit, tu te demandes, c’est quoi dans ces 80 % de travail, qui ne me rapporte pas grand-chose ?

Est-ce que c’est vraiment utile de les faire, est-ce que je peux enlever des choses ?
Est-ce que je peux me focaliser plus sur les 20 % qui me font gagner vraiment de l’argent ?

Donc c’est vraiment une question d’avoir des objectifs qui sont atteignables, sans négliger sa vie perso, c’est aussi se dire dans ces objectifs, c’est quoi mon objectif de chiffre d’affaires et pour l’atteindre, qu’est-ce que priorise dans mon travail.

Ça ne sert à rien de passer ta journée, de faire un 6h-18h devant l’ordi, si à part de 6h à 8h, tu ne fais que des trucs inutiles. Et là, tu gagnes vraiment de temps en faisant le même argent, voir plus d’argent, parce que tu te focus que sur une chose.

Le danger de l’entrepreneuriat, c’est de s’éparpiller dans tous les sens. De vouloir tout essayer. Ce que propose le slowprenariat, c’est de ne s’intéresser qu’à une chose à la fois et si ça fonctionne et que tu te fais de l’argent, voir encore plus d’argent qu’avant, et bien bravo, tu as gagné du temps de vie, profite !

Donc le slowprenariat, tu peux tout à fait être rentable ! C’est une question qui fait peur, parce que tu dis, je travaille moins, donc je vends moins mon temps, donc je vais gagner moins. Mais en fait, il faut arrêter de vendre son temps et faire attention à comment tu utilises ton temps et là, la question ne se pose plus, parce que tu es rentable.

Quelles sont les situations que tu rencontres avec tes clients et qu’est-ce que ton accompagnement change dans leurs vies ?

Souvent, les personnes me disent « je ne comprends pas pourquoi je devrais ralentir, je n’ai pas de problème de santé ». Le burn-out, ça peut arriver à tout le monde, c’est loin d’être réservé aux personnes qui ont des problèmes de santé. Et au contraire, parce qu’on a tendance à y aller plus doucement, quand on est KO.

C’est simple si tu dis : « c’est quand la dernière fois que j’ai pris un weekend ou des vacances ? »
Et bien, il est temps de faire attention. Vous pouvez par exemple poser vos vacances et vos pauses pour le trimestre. Mais, c’est essentiel de prendre des pauses et de les prévoir à l’avance.

Bien souvent, mes clientes ont vraiment du mal à décrocher avec le travail. Jusqu’au moment où elles arrivent à le mettre en place et par exemple, ne pas travailler le week-end et de se rendre compte à quel point ça change tout.

Le but est de réussir à travailler mieux et de façon plus intelligente. Parce que ce ne sera pas tes abonnés qui vont sauver ton business. C’est de changer ta façon de travailler qui va faire que ton business va réussir et c’est dur à entendre, mais si tu veux un business qui réussit, arrête d’y passer tout ton temps, c’est tellement contre-productif.

As-tu des conseils pour entreprendre sans s’épuiser ?

Voici 4-5 conseils que tu peux mettre en place dès maintenant qui vont doucement t’amener à mieux travailler dans ton business :

  • Se connaître sur le bout des doigts : par exemple avec le test du chronotype
  • Apprendre à prioriser sa vie quotidienne : tes vacances, tes temps libres, tes activités
  • Faire un gros tri dans son business : vraiment prendre le temps de se poser et de se demander ce qui est utile et ce qui ne l’est pas.
  • Se poser des limites : par exemple, tu n’es pas obligée de répondre à tes mails, messages Instagram ou autres pendant le week-end. Si ça peut t’aider, n’hésite pas à utiliser des réponses automatiques. Tu peux aussi te poser des limites par rapport à tes prix, à ce qui est inclus et ce qui ne l’es pas. Une limite de choix de client, qui te respecte, avec qui tu aimes travailler, qui te rende fière de ton travail.
  • Te demander ce qu’est TA définition du succès. Qu’est-ce que tu veux atteindre avec ton entreprise, quelle vie veux-tu vraiment mener ?

La fable du lièvre et de la tortue, elle existe pour une raison, la morale, on l’a tous appris, on avait 10 ans, ça sert à rien d’aller à toute vitesse et de se moquer de ceux qui vont lentement, il faut aller lentement, mais sûrement et arriver au bout de la course.

Pour finir cet épisode, as-tu quelques astuces business à nous partager aujourd’hui ?

  • Quand vous sortez travailler avec votre ordinateur, ne prenez pas votre chargeur comme ça, vous avez un temps fixé. Par exemple, le mien à une autonomie de 3h. Au bout de 3h, je suis HS et en plus, ça te force à travailler vraiment efficacement pendant 3h et après, c’est fini. Tu avances vraiment et après, tu peux être tranquille, tu as fait ce que tu avais à faire et tu peux t’arrêter sereinement.
  • Quand vous faites une journée normale, prenez votre chargeur, ne le branchez pas, juste vous verrez combien de temps tient votre ordinateur et au bout de combien de temps vous sentez d’arrêter de travailler.

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Tu peux aussi prendre rendez-vous pour un appel découverte avec elle 

Et on se retrouve dans 15 jours pour un nouvel épisode, alors n’hésite pas à t’abonner et nous dire ce que tu as pensé de cet épisode !

– Obéline 😘

PS : Si tu veux mieux te connaître, connaître ton rythme et donc mieux travailler sans t’épuiser, découvre ton chronotype juste ici !

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