Podcast – Libère ta relation à l’argent Avec Sophie Lion

Libère ta relation à l'argent Avec Sophie Lion - Capture Ton Business le Podcast dédié aux entrepreneurs et entrepreneuses

Libère ta relation à l’argent Avec Sophie Lion

– Épisode 10 –

Aujourd’hui, avec Sophie Lion, il nous semblait essentiel d’aborder la relation des femmes avec l’argent. C’est un thème vraiment récurent que l’on aborde avec nos élèves du programme Sereine & Passionnée.

La relation que nous avons avec l’argent est souvent très compliquée. Entre croyances limitantes, blocages et freins, nous avons tendance à nous autolimiter et à voir inconsciemment l’argent comme quelque chose de mauvais.

Des automatismes inconscients et ancrés de génération en génération viennent nous empêcher de nous libérer et d’apprendre à demander et recevoir de l’argent sereinement.

Si tu as envie de changer ta relation à l’argent et de ne plus t’autolimiter, cet épisode est pour toi !

Alors, pour commencer, Sophie, peux-tu te présenter plus précisément pour ceux qui ne te connaissent pas encore ? Qui es-tu et pourquoi t’es-tu lancée dans la grande aventure de l’entrepreneuriat ?

Je m’appelle Sophie Lion, je suis coach business pour femme entrepreneure, je suis aussi auteure, conférencière, maman quand même, faut le dire, 4 enfants, une femme aussi et une épouse accomplie et je suis Franco-Américaine.

Je suis en train d’écrire un nouveau livre, justement sur l’entrepreneur au féminin. Depuis toute petite, j’ai toujours eu cette volonté, cette envie d’être entrepreneure, j’avais déjà des exemples dans la famille, plutôt des hommes, pas beaucoup d’exemples féminins, j’avais ma maman qui était au départ indépendante et qui ensuite à monter un business. J’ai vendu plein de choses très rapidement, des mûres, des fleurs, des bracelets brésiliens, des peintures, des cours, j’ai fait du baby-sitting, … Bref, je pense que j’ai toujours eu envie d’être d’être à mon compte. Je suis quand même passé par le salariat, mais très rapidement même dans le salariat, je suis parti monter la filiale d’une société aux États-Unis. Pour moi ce qui était le plus important, c’était vraiment la notion de liberté et d’indépendance. C’est vraiment pour ça que je me suis toujours intéressé à l’entrepreneuriat.

Ce n’est pas toujours évident, parce qu’il y a toute une partie, on va dire justement qui est la version de l’iceberg, qui est la liberté etc, mais la version qui est cachée, c’est notamment comment tu deales avec la sécurité financière et puis la sécurité intérieure. On est dans l’entrepreneuriat, ce n’est pas tout évident, il y a des hauts et des bas, il y a tout ça a géré et ce n’est pas toujours facile.

Il y a partie confiance et une partie d’oser. C’est oser aller voir les gens, c’est oser présenter ce que tu fais et donc une partie de toi, surtout quand on vend ses services, il y a cette peur du rejet. Or, les gens ne nous rejettent pas nous, mais ils rejettent ce que l’on propose et ça c’est vraiment le gros travail qu’il y a à faire, c’est vraiment de prendre conscience que si les gens te disent non, ils ne te disent pas non à toi.

On confond souvent notre entreprise et nous-mêmes. Je pense que c’est important de se dissocier, de prendre conscience que l’entreprise, elle aussi elle a besoin de vivre, elle a besoin de grandir, qu’on a besoin d’investir sur nous, mais qu’on a aussi besoin d’investir dans notre entreprise (la communication, des personnes qui nous aident à mieux nous structurer, mieux communiquer, faire de la publicité, …).

Tout ne peut pas dépendre de nous, sinon c’est pas possible. Surtout si on a un don spécial, moi par exemple c’est le coaching, mais je ne peux pas être partout, même si à la base j’ai des appétences à faire de la communication, à un moment donné tu es obligé de déléguer.

Quand tu regardes une roue de la vie, j’en parle pas mal dans mon livre, le travail ça représente juste un quartier de l’orange, tout le reste, l’environnement dans lequel tu vis, tes relations, ta spiritualité, c’est plein d’autres choses. On a tendance nous à faire en sorte que les trois quarts des quartiers soient notre entreprise, notre business et aujourd’hui c’est important, notamment quand on est une femme je pense, c’est à nous de créer notre propre modèle de business, c’est à nous d’aller regarder ça, de voir comment on peut faire pour arriver vers nos aspirations, enfin aller vers nos grands rêves et notamment d’avoir une bonne balance entre notre vie pro notre vie perso. Même si c’est illusoire, on voit bien, mais en tous les cas d’arriver à se sentir une femme bien accomplie.

Depuis 2 ans, j’organise un sommet qui est dédié à l’entrepreneuriat au féminin, pour que les femmes entrepreneures puissent avoir des mentors féminins. Je prends toujours une palette très différente de femmes, l’an dernier j’avais des femmes comme Chloé Bloom, comme Nathalie Alsteen, Marine Piccinini, Nathalie Cariou, toute une palette de femme très différentes et chaque année j’essaie vraiment de faire en sorte de créer un sommet pour que ces femmes puissent se dire : “Qu’est-ce que je peux aller chercher, quelle est la sagesse que je peux prendre de l’une de l’autre pour monter mon propre modèle à moi ?”

Aujourd’hui on a besoin d’avoir des mentors féminins qui peuvent nous faire grandir, se dire que ce n’est pas une illusion, que l’on peut réussir quand on est une femme dans l’entrepreneuriat, mais on peut aussi avoir une vie dans laquelle il y a un super équilibre.

Les femmes ne peuvent plus faire l’économie d’aller s’inspirer vers d’autres femmes pour pouvoir s’accomplir elle-même.

Comment en es-tu arrivée à devenir Spécialiste du Mindset Business et Argent et en quoi ça consiste, quels sont les services que tu proposes ?

J’ai fait plein de choses, j’étais directrice marketing communication, j’ai aussi donné des cours quand je suis rentrée des États-Unis, des cours de marketing et de communication en anglais dans des écoles de commerce. Et je me suis rendu compte que j’étais beaucoup plus sur l’encouragement. J’arrivais des États-Unis, avec cet état d’esprit d’aller chercher le côté positif, les talents de la personne et pas regarder ce qui ne va pas. J’avais vraiment cet état d’esprit là, et donc j’avais déjà d’une certaine façon, une posture de coach. Ensuite j’ai créé un business, une épicerie fine de produits anglais américain, pendant pas loin de 4 ans, je vendais des coffrets cadeaux et j’ai rencontré plein de coachs et là je me disais ils ont l’air hyper inspirants ces gens, il a l’air très intéressant ce métier, etc. Donc je commence à m’intéresser à ça, et j’ai commencé moi-même à me faire coacher et là, j’ai pris conscience de ce en quoi ça pouvait aider une personne.

Je prends conscience des talents que j’ai, comment je peux faire pour les magnifier. Comment je peux faire pour m’appuyer sur mes forces.

On passe notre vie à être dans notre zone de compétences, mais on est rarement dans notre zone de génie, parce que parce que souvent les gens se disent, comme c’est ma zone de génie, c’est naturel, c’est normal, donc finalement je ne peux pas faire un business là-dessus.

Un coach mindset business, c’est aider la personne à prendre conscience de ses forces et l’aider à débloquer ses croyances qu’elle peut avoir. Les aider à voir ce qu’ils peuvent considérer comme un défaut, c’est plutôt justement un don et qu’on peut arriver justement à le peaufiner, à le magnifier et à faire en sorte que tu deviennes un véritable diamant.

Je pense que l’on peut vraiment en tous les cas vivre de sa passion.

Peux-tu nous parler de la relation des femmes, et en particulier des entrepreneuses face à l’argent ?

L’argent, c’est une énergie masculine, donc nous les femmes en général, on est vraiment dans ce qu’on appelle la réception, la réception c’est une énergie féminine. Par contre, le fait de créer de l’argent, c’est plutôt une énergie masculine. Et bizarrement, souvent nous les femmes on a du mal à recevoir, parce qu’on s’est coupées de notre énergie féminine. Donc j’essaie de vraiment travailler là-dessus.

Il y a toute une psychologie en lien avec l’argent, et tant que tu n’en as pas pris conscience, tu ne pourras pas avancer.

Donc c’est tout une question de conscience et de passer de l’inconscience à la conscience et des peurs à l’amour. Prendre conscience nos schémas et les regarder avec bienveillance.

Comme toute croyance limitante, il n’est pas toujours évident de se rendre compte que l’on a une relation compliquée avec l’argent. Quels sont les blocages que tu rencontres avec tes clientes et comment les reconnaître ?

Il y a plusieurs exemples,

  • Négocier avec l’univers en disant par exemple “ce mois-ci j’aimerais attirer 20 clients, mais si j’en ai 10 c’est bien aussi…”.
  • Le fait de laisser tout son pouvoir aux autres, j’ai un service que je voudrais à 2500 € et demander à tout le monde ce qu’il en pense sans se faire confiance.
  • Tout simplement dire “non mais moi tout ce qui est finance ça m’intéresse pas, c’est mon mari qui le fait pour moi, c’est mon comptable, c’est mon avocat, …”.
  • Une notion de valeur aussi qui revient, l’impression que parce qu’elles ne gagnent pas d’argent elles n’ont pas de valeur qui revient hyper souvent.
  • Des personnes qui s’autolimitent en termes d’objectif de salaire ou ne se versent pas de salaire du tout, n’imaginant pas qu’elles peuvent gagner beaucoup plus.
  • Le fait de faire du troc, le troc c’est bien mais c’est pas une énergie d’argent, donc, ça bloque.

Deux choses importantes à retenir :

Je ne me vends pas, tu ne te vends pas. Je ne me vends pas dans mes produits, je vends mes accompagnements, je vends mes formations. Tu ne te vends pas toi. Parce que forcément si je me vends et que les gens me disent non, ça veut dire que moi je suis nulle.
Alors, que lorsque je commence à prendre conscience que je vends mes produits, si ça ne fonctionne pas “ça n’a pas marché, ah mais, c’est mon produit qui n’a pas marché, ok je vais voir comment je peux faire pour le changer, l’améliorer, communiquer différemment.” Ce n’est plus toi, c’est ton produit.

L’entrepreneuriat, c’est test & learn.
Est-ce que tout le monde peut être entrepreneur, oui la preuve, puisque dans la vie, on est entrepreneur de notre vie, on apprend et on fait des échecs. Sauf que dans notre éducation, on voudrait que tout soit parfait, on voudrait 0 faute, on voudrait 20/20 tout le temps, mais ça n’existe pas, on apprend, on tente et on regarde ce qui se passe. On voit si ça marche, si ce n’est pas le cas, pourquoi ça n’a pas marché, qu’est-ce que j’aurais pu faire de mieux, est-ce qu’une tierce personne pourrait venir m’aider, est-ce qu’une autre personne pourrait porter un regard objectif sur la situation ?

Et c’est ça en fait le coaching, quand on parle de mindset, c’est vraiment aider la personne, c’est ce que je fais tout le temps. On va regarder ensemble, je te prends par la main, on va monter de 3 étages et on regarde la situation d’en haut. On regarde ce qui se passe et là tu deviens spectateur et non plus acteur.

Tout à l’heure, tu parlais du plafond de verre. Est-ce que tu peux nous en parler et nous expliquer ce que c’est ?

On peut appeler ça le plafond de verre, moi j’aime bien appeler ça plutôt le récipient financier. C’est combien tu es capable d’accepter de gagner. Quelque part, le plafond, c’est vraiment un truc au-dessus de toi, c’est la chape, mais si tu prends un récipient, c’est un peu différent, parce que tu inverses, tu retournes. Beaucoup de personnes, beaucoup de femmes, ont du mal, leur récipient financier c’est une petite tasse, elles n’arrivent pas à agrandir ce récipient. Je fais faire tout un exercice dans ma formation, c’est d’aller étirer ce fameux récipient financier. Ça permet aux femmes de prendre conscience, bien souvent, qu’elles ne vont pas vouloir gagner beaucoup plus que papa ou maman. Il y a souvent une espèce de loyauté familiale. Si tu as des parents qui avaient des salaires un peu moyens, et bien tes standards seront plutôt bas et donc, inconsciemment, ça t’empêche d’avancer.

C’est encore une fois, un travail intérieur et encore une fois, une notion de valeur. Je suis digne de recevoir.

As-tu des conseils pour dépasser ces différents blocages liés à l’argent ?

Un conseil que je pourrais donner, c’est de vraiment encore une fois de prendre conscience. J’ai conscience que je suis activé, que j’ai peur ou que je me sens dans le manque. Voir ce que ça me fait, à quel endroit dans le corps et nettoyer. Il y a plusieurs techniques pour nettoyer, j’en parle pas mal dans mon livre. Une fois que je me suis réaligné, je retrouve ma sécurité. Dès que je vois que je suis dans le manque, que je ne me sens pas bien, je me réaligne.

Ça peut être par la méditation, par l’EFT, il y a plein de techniques différentes, il faut trouver celle qui nous convient à nous. Par la suite, ça peut être aller plus loin, par des formations.

C’est vraiment prendre conscience aussi de toutes les phrases que tu as pu entendre sur l’argent, parfois aussi ça peut être des croyances contraires. “C’est super intéressant d’avoir de l’argent pour moi, j’ai envie d’en avoir, mais en même temps les riches des gros connards”.

Quelle est ta propre définition de la réussite ?
Ma définition de la réussite, ce n’est peut-être pas la tienne.

Tu as justement un programme dédié “Libère Ta Relation à l’Argent”, peux-tu nous en parler un peu plus ?

Libère Ta Relation à l’Argent, c’est un programme de 6 modules, dans lequel à chaque fois il y a plusieurs vidéos, des workbooks à travailler. C’est un véritable travail de conscientiser ce qu’il se passe en nous. C’est un programme en autonomie, ensuite j’ai des accompagnements tu vois des retraites business que l’on peut faire en groupe, des coachings individuels pour aider la personne à s’expandre, à la fois dans son mindset et dans son business.

Pour finir cet épisode, as-tu quelques astuces business à nous partager aujourd’hui ?

Numéro 1, c’est de travailler sa vision, j’ai d’ailleurs un programme qui s’appelle Tableau de vision, dans lequel on travaille sur tout ce que l’on veut être, faire et avoir et on rejoint une petite communauté, chaque année on refait le tableau, c’est très sympa.

La vision, c’est hyper important, c’est la base.

Ensuite ce qui est important, c’est la constance. Alors, moi je suis tout sauf constante, je suis une femme très inconstante. Je suis plutôt dans les fulgurances, donc j’ai quelqu’un qui m’aide pour la constance et j’écoute toujours mes fulgurances. L’important est vraiment de connaître son propre fonctionnement et de ne pas aller à l’encontre. J’ai donc plusieurs personnes qui m’aident vraiment au quotidien pour tout ce qui est constant (administratif par exemple, notamment avec le CPF).

Trouver des leviers pour que ton business puisse grandir.

Évolution et croissance : Se dire cette année, j’investis dans tel programme et je m’y mets à fond.

S’entourer : de personnes qui sont derrière pour te pousser. De personnes qui sont à côté de toi, ton entourage, pour te porter. Et des personnes devant toi, des mentors, pour pouvoir te dire, ce que je vois chez cette personne j’adore, j’adore cette partie là, je vais m’inspirer de son histoire, de son expérience.

L’entourage c’est réseauter, c’est le maillage, c’est les relations, c’est les connexions. Et quand on sait réseauter, quand on sait dire, expliquer son grand rêve, qu’on l’exprime à voix haute, tout le monde veut nous aider à réaliser notre grand rêve.

Retrouve l’incroyable univers de Sophie sur son site

& sur son Instagram

Et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode, alors n’hésite pas à t’abonner et nous dire ce que tu as pensé de cet épisode !

– Obéline 😘

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