Ose rêver grand : l’histoire de Sara, la maman qui a enflammé le dancefloor
– Épisode 54 –
Aujourd’hui, on te plonge dans l’univers pétillant et profondément inspirant de Sara Lafosse, créatrice des soirées « Maman sort danser » en Normandie. Un concept né d’un besoin viscéral : faire la fête sans sacrifier ses matins (ni sa santé mentale de maman). Un mélange de paillettes, d’entrepreneuriat féminin, de safe place et de storytelling (même si elle ne l’assume pas encore totalement 😜).
Qui est Sara Lafosse ?
Sara, c’est une boule d’énergie douce et authentique. Maman d’une petite fille de 2 ans, elle a 35 ans, a vécu six ans au Brésil, a travaillé dans l’audiovisuel à Paris, est passée par le salariat, l’association entrepreneuriale… avant de se lancer solo dans une aventure folle : organiser des soirées en boîte… de 20h à 23h. Oui, tu as bien lu. Une soirée qui finit à l’heure où d’habitude, elle commence.
👉 Et c’est là toute la magie du concept.
Le concept de « Maman sort danser »
Privatiser une boîte de nuit, mais sur des horaires accessibles aux mamans (et à toutes les femmes qui veulent se coucher tôt mais vivre à fond). Exit les soirées qui démarrent à minuit. Ici, on danse dès 20h et on est chez soi à 23h, prête à assurer le biberon ou le brunch du lendemain.
💡 Le concept est à la base allemand (Mama geht tanzen), et Sara l’a découvert par hasard sur Instagram. Un petit message aux fondatrices, une discussion… et hop ! Elle rejoint la franchise.
Elle investit 2 000 € pour intégrer le réseau : charte graphique, com’, support juridique, entraide entre les membres, tout est inclus. Et avec plus de 40 femmes dans 6 pays, c’est une vraie sororité entrepreneuriale.
L’audace de se lancer (et de viser grand direct )
Sara ne fait pas les choses à moitié. Pour sa première soirée, elle vise le CARGO à Caen, une salle de concert emblématique. Quand Lou s’étonne de ce choix ambitieux, Sara répond :
« J’ai envie de marquer les esprits dès la première fois. »
✨ Résultat ? Pari réussi. Des femmes de 20 à 80 ans sur le dancefloor, une ambiance bienveillante et sans jugement, une émotion palpable.
« Les filles se prennent dans les bras. Elles dansent, elles pleurent, elles vivent. »
C’est plus qu’une soirée. C’est une reconnexion à soi.
Des soirées pensées pour les femmes (mais pas que pour les mamans)
Oui, ça s’appelle « Maman sort danser », mais ça ne s’adresse pas qu’aux mamans. Sara le dit :
« Ce sont des soirées pour toutes les femmes, peu importe leur âge ou leur situation. »
Et ce qui ressort, c’est la puissance d’un espace 100 % féminin.
Sans le regard masculin, les femmes se lâchent, osent, se sentent en sécurité. Certaines viennent seules, d’autres avec leurs filles, leurs mères, leurs amies.
Même des femmes qui n’osaient plus sortir, qui ne trouvaient pas leur place en boîte classique, y trouvent un espace à elles.
💥 Mention spéciale aux participantes de 80 ans venues enflammer le dancefloor au Havre !
L’envers du décor : communication, préjugés et énergie
Tu crois que tout est simple ? Spoiler : non.
La communication : 80 % du taf
Sara le dit sans détour :
« La com’, c’est 80 % de mon travail. »
Instagram, Facebook, affichage, création de contenus, gestion des messages… C’est elle qui gère tout, sans formation.
Elle s’est formée sur le tas, par curiosité, à coups de tutos, de conseils, et de tests.
💡 Elle envisage d’ailleurs de se former à la newsletter prochainement (avis à toi si tu proposes une formation sympa 😏).
Et pourtant, elle est douée. Elle maîtrise les call to action, capte les besoins de ses abonnées, filme ses soirées, partage des coulisses… Et elle le fait avec sincérité et naturel.
Les critiques : la violence des réseaux
Sara a aussi découvert la face sombre de la communication sur Facebook. Certains la taxent de sectarisme, d’exclusion, d’extrémisme féministe, juste parce que ses soirées sont non-mixtes.
Elle a reçu des commentaires d’une rare violence. Mais elle tient bon. Parce que les femmes qui vivent ces soirées en ressortent métamorphosées.
Le feu sacré
Ce qui impressionne chez Sara, c’est sa capacité à foncer.
Pas de figure entrepreneuriale dans la famille, mais des parents qui l’ont toujours soutenue et laissé faire ses choix.
De Paris à Rio, de la télé à l’événementiel, elle a créé sa voie, portée par ses envies, sa curiosité et sa soif de sens.
Elle ose. Elle essaie. Et si ça échoue ? Elle recommencera autrement.
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » — Cette phrase, elle l’incarne à fond.
Ce qu’on retient de Sara (et pourquoi c’est inspirant pour nous toutes)
- Tu n’as pas besoin que tout soit prêt pour te lancer. Elle a commencé avec un message Instagram.
- Tu peux rêver grand, dès le début. Et viser les grandes salles.
- Tu n’as pas besoin d’être parfaite pour communiquer. Faut juste le faire.
- Tu n’as pas à tout faire seule. S’entourer, s’inspirer, partager = la base.
- Ce sont les peurs des autres qui créent les tiennes. Ne les écoute pas.
Et maintenant ?
Sara continue de développer ses soirées dans plusieurs villes de Normandie, avec l’ambition d’être toujours à 30 min max de route pour permettre aux femmes d’y accéder facilement.
Elle souhaite que chaque participante puisse s’accorder au moins 3h rien que pour elle, tous les deux ou trois mois. Une bouffée d’air, de danse, de liberté.
Elle réfléchit aussi à injecter un peu plus de storytelling dans sa com’, à parler d’elle, de son parcours, de ses galères, de ses inspirations. Parce que c’est aussi ça, l’entrepreneuriat. Et que ça fait un bien fou de le lire, de l’entendre, de s’y reconnaître.
Le mot de la fin
Sara, c’est la preuve que l’entrepreneuriat peut naître d’un besoin personnel, d’un coup de cœur sur Instagram, d’un « pourquoi pas moi ? ».
C’est l’exemple même qu’on peut vivre de son projet sans renier sa vie de femme, de maman, de personne sensible et discrète.
Alors à toi qui nous lis :
Ose rêver grand. Laisse-toi guider par tes tripes. Et si t’as peur ? Fais-le quand même.
Et si t’as besoin de danser, tu sais où aller 💃
Retrouve Sara sur Instagram : @mamansortdanser_normandie
À très vite dans un prochain épisode !
– Lou 💛
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