Podcast – De l’indépendance à la fonction publique en passant par le burn-out avec Julie Chapolard

De l’indépendance à la fonction publique en passant par le burn-out avec Julie Chapolard

– Épisode 46 –

Hey, bienvenue dans ce nouvel épisode ! Aujourd’hui, on accueille Julie Chapolard, photographe et toute nouvelle professeure des écoles. On a papoté sur des sujets ultra-importants : la transition entre l’entrepreneuriat et le salariat, les montagnes russes émotionnelles qui accompagnent ces changements, et bien sûr, le burn-out. Alors, installe-toi confortablement, c’est parti pour une discussion sincère et inspirante !

Devenir photographe à 19 ans : les débuts de Julie dans l’entrepreneuriat

Julie a commencé très jeune ! Juste après son BTS photo à l’OTPA de Toulouse et une expérience de service volontaire en Estonie, elle a osé se lancer à son compte. Avec toute la fougue de la jeunesse, mais aussi un manque de connaissance en marketing et communication, elle s’est rapidement frottée à la réalité du terrain.

« Au début, je pensais que ce serait “facile”. Mes parents sont agriculteurs, donc être à son compte me semblait une évidence. Mais en fait, là où ils n’avaient pas besoin de communication, moi j’étais larguée ! »

Les réseaux sociaux étaient encore balbutiants, et elle a commencé à chercher des clients sur Leboncoin – ce qui semble désormais d’un autre temps !

Les galères des premières années

Dès le départ, Julie a enchaîné les petits boulots pour s’en sortir : surveillante en collège et lycée, tout en essayant de développer son activité.

  • Elle a testé plusieurs spécialisations avant de se tourner vers la photo de famille et de mariage.
  • Elle a constaté que le manque de solidarité entre photographes était un vrai problème.
  • Elle a pris conscience qu’elle devait se former en permanence pour progresser.

« Instagram était encore tout neuf ! Facebook marchait bien, mais c’était un autre monde. »

Le burn-out : quand la passion ne suffit plus

Trop de pression, pas assez de reconnaissance

Malgré sa passion et ses efforts, Julie s’est vite retrouvée à bout. La pression financière, le stress de l’incertitude et le besoin constant de se vendre ont fini par l’épuiser.

« J’étais tout le temps sous pression. Je me mettais la barre trop haut, et j’ai fini par craquer. »

Ce burn-out l’a forcée à prendre du recul et à envisager d’autres options. Et si le salariat pouvait être une solution ?

Le déclic : reprendre ses études et changer de cap

En 2020, Julie a pris une décision radicale : reprendre ses études pour devenir professeure des écoles. Son compagnon, fonctionnaire, lui a ouvert les yeux sur une autre façon de voir le travail :

  • Plus de stabilité financière.
  • Moins de pression quotidienne.
  • Une reconversion qui fait sens pour elle.

Elle a continué la photo en parallèle, mais avec un regard neuf : moins de stress, plus de plaisir.

« J’étais épuisée, et j’avais besoin de retrouver du sens. Enseigner, c’était un vrai challenge, mais je me suis accrochée. »

Leçons tirées : comment prévenir l’épuisement quand on est entrepreneur ?

1. Délimiter clairement sa vie pro et perso

C’est la base. S’imposer des horaires, savoir s’arrêter, et ne pas laisser son travail envahir toute sa vie.

« C’est pas parce qu’on bosse pour soi qu’on doit bosser tout le temps. »

2. Se former, encore et toujours

Julie aurait aimé investir plus tôt dans des formations et un bon accompagnement.

« Se former, c’est pas juste apprendre. C’est aussi éviter de perdre des années à tatonner sans résultat. »

3. Oser dire non

Ne pas accepter tous les projets, savoir refuser ce qui ne correspond pas à ses valeurs ou qui surcharge trop son planning.

« Dire non, c’est pas facile, mais c’est indispensable pour ne pas s’épuiser. »

Aujourd’hui : un équilibre entre passion et réalité

Julie continue la photo, mais différemment :

  • 5 à 6 mariages par an, pas plus.
  • Un nombre limité de shootings, pour garder le plaisir sans pression.
  • Du temps pour sa vie perso, surtout qu’elle attend son premier enfant !

« Je veux faire ce que j’aime, mais sans me sacrifier. La photo, c’est toujours une passion, mais je la vis autrement. »

En bref

Julie Chapolard nous rappelle que l’équilibre entre passion et réalité est essentiel. Son parcours montre qu’on peut changer de voie sans renier ce qui nous anime.

Si tu es en plein doute, retiens ces conseils :

  • Ne te laisse pas dévorer par ton business.
  • Forme-toi et entoure-toi.
  • Apprends à dire non.

Retrouve Julie sur son site internet & Instagram !

Si cet épisode t’a aidé, n’hésite pas à nous laisser un commentaire et une note sur ta plateforme d’écoute préférée, ça nous aide énormément !

Et on se retrouve dans 15 jours pour un nouvel épisode, alors n’hésite pas à t’abonner et nous dire ce que tu as pensé de cet épisode !

– Lou

PS : Si toi aussi, tu souhaites participer à un de nos podcast pour partager ton expérience dans l’entrepreneuriat, écris-nous !

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